Décembre 2022

Ho ho ho !

Comment c’est pour toi l’approche de Noël ?
À fond, c’est trop bien ?
Au secours, je fuis à l’autre bout du monde ?
Ou un mélange d’excitation et d’appréhension, de stress ?
De mon côté, le mélange est là. Je vois que c’est de plus en plus doux année après année, mais il y a de temps en temps un petit titillement qui se manifeste. Trouver le bon cadeau, planifier un repas avec x régimes différents, passer 2 jours en famille élargie avec peu d’espace…
Et le Réveillon du Jour de l’An… Avec qui ?

Allez hop, une pensée à attraper : Nous allons être trop serrés.

Je suis chez moi, en train de penser au moment de Noël chez mon père. À mon bureau, en train d’échanger des messages sur WhatsApp avec mes sœurs.

1. Nous allons être trop serrés, est-ce vrai ?
Oui.

2. Nous allons être trop serrés, puis-je absolument savoir que c’est vrai ?
Non.

3. Comment est-ce que je réagis, que se passe-t-il quand je crois que allons être trop serrés ?
Je me tends, je sens mon corps déjà à l’étroit. Je nous vois dans le salon collés les uns contre les autres, sans pouvoir bouger. J’ai des images de Noël passés. Je ressens l’ancienne tension, quand les enfants étaient petits, que j’avais peur qu’ils se disputent et que mon père intervienne de façon « inappropriée ». Je n’ai plus envie d’y aller. Je réfléchis à comment on peut y passer le moins de temps possible sans que ce soit trop flagrant… Je regrette de ne pas avoir proposé de faire Noël à la maison, dans notre environnement.

4. Que ou qui serais-je sans la pensée ?
Heureuse de parler avec mes sœurs sur ce groupe WhatsApp que l’une d’elles vient de créer. Heureuse que l’on puisse être davantage en lien toutes les 3. Je me réjouirai de ce Noël qui arrive, le premier de mon neveu.

Retournements :
Je vais être trop serrée : (en quoi est-ce aussi vrai voire plus vrai que ma pensée de départ ?)
– Je suis déjà serrée au niveau des sensations corporelles.
– Je suis étriquée dans mes images du passé.
– Je me « serre » quand j’ai peur des conflits en famille.
– Quand je crois ça, je me serre pour que les autres aient plus de place et ne se sentent pas serrés !

Nous n’allons pas être trop serrés :
– Au niveau du couchage, il y a assez de place.
– Il y a suffisamment de pièces dans la maison pour que chacun prenne des moments à l’aise !
– Nous ne sommes que 12 dont un bébé.
– C’est sympa d’être serrés et proches, c’est aussi cette proximité que je cherche en famille (donc, pas trop serrés).
– Les enfants ont grandi et sont bien moins remuants, ils n’ont plus besoin d’autant d’espace vital.

De tout cœur,
Cendrine